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Le rôle des personnes âgées dans le monde du travail est crucial pour la croissance économique, le bien-être de tous et la préservation du modèle social français. Pour promouvoir leur participation, il est essentiel de surmonter le véritable défi, qui consiste à maintenir leur motivation à rester dans leur emploi ou à vouloir y intégrer. C'est ce que pensent Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur.
Par Jean-Hervé Lorenzi (auteur de chroniques et président du Cercle des économistes) et ALAIN VILLEMEUR (chercheur à la chaire Transitions économiques, transitions démographiques de Paris-Dauphine)
On sait que la caractéristique distincte de la France n'est pas l'âge de départ à la retraite, mais le faible taux d'activité des personnes âgées (55-64 ans), qui est de seulement 57%. C'est un véritable gaspillage pour la France. Lorsqu'ils sont actifs, cela contribue à la création de richesse supplémentaire, à l'augmentation du PIB et à la réduction des déficits publics.
Selon une étude internationale que nous avons réalisée, l'embauche de seniors ne nuit pas à l'emploi des jeunes. Au contraire, l'emploi des seniors encourage l'emploi des jeunes et il n'y a pas de remplacement, mais plutôt une complémentarité entre les deux.
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