Le CAC 40, un indice boursier français, continue de chercher une stratégie gagnante dans le domaine de la technologie, après les entreprises Atos et Worldline. Il est intéressant de noter que le conseil scientifique des indices n'est pas plus performant que de nombreux gestionnaires de portefeuilles en termes de sélection d'actions.
Selon le journal Les Echos
Choisir des actions en Bourse, également connu sous le nom de "stock picking", est une tâche complexe qui est de moins en moins pratiquée. Cependant, il y a au moins un participant sur le marché qui ne peut pas échapper à cette obligation importante.
Le comité scientifique des indices, qui est soumis à des règles strictes de liquidité, joue un rôle essentiel dans la sélection des actions de la bourse de Paris lorsqu'il décide de la composition des paniers d'Euronext. Cependant, il ne possède pas plus de perspective que de nombreux autres gestionnaires.
Parmi les douze changements récents qu'il a apportés au sein du CAC 40, seuls trois (Dassault Systèmes, Hermès et STMicroelectronics) ont contribué à augmenter l'indice principal avec des performances supérieures à la moyenne depuis leur inclusion.
La société Worldline, qui sera remplacée par Vivendi le 15 décembre, a établi deux records décevants : celui de la plus grande chute quotidienne d'un membre du club prestigieux (-59,2 %) et probablement celui de la plus mauvaise performance en son sein (-173,8 points de pourcentage actuellement, dividendes réinvestis).
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Après les essais infructueux avec Atos (-91,64%) et Gemalto (-39,1%), l'indice boursier CAC 40 est toujours à la recherche d'autres entreprises qui pourraient soutenir ses trois leaders technologiques (Capgemini, Dassault Systèmes et STMicroelectronics) qui ont une faible influence (5,2% de l'indice). Jusqu'à présent, la quatrième entreprise a toujours été un échec total.
Le secteur de la technologie est l'un des moins importants dans l'indice boursier CAC 40. Actuellement, le secteur du luxe représente la plus grande part du CAC 40, environ 16% du total. Cependant, cette part était plus élevée il y a deux ans et demi, atteignant 18,55% à la fin de juin 2021.
Cependant, la consommation dite "discrétionnaire" reste le secteur le plus important de l'indice parisien vedette, comprenant les cosmétiques, l'optique et l'automobile, représentant 30,31% de cet indice.
Le secteur du luxe représente plus de deux fois le poids de l'industrie chimique et de l'acier (13,55%), plus de trois fois celui de l'énergie (10,66%), de la banque et de la finance (9,4%) ainsi que de l'aéronautique et de la défense (9,18%). Sa grande importance rend la place parisienne plus vulnérable que d'autres indices aux ralentissements économiques mondiaux – peut-être de manière trompeuse en raison de l'importance du secteur du luxe – aux yeux des grands investisseurs.
La technologie ne représente qu'une petite partie de l'indice, avec seulement 5,44%. C'est moins que la pharmacie-santé (6,11%), moins que le BTP-Matériaux (6,29%), et à peine plus que la grande consommation (4,72%).
En contraste, les "Magnificent Seven" (Apple, Microsoft, Amazon, Alphabet, Meta Platforms, Tesla et Nvidia) – appelés ainsi en référence au film "Les Sept Mercenaires" – représentent 28 % de l'indice S&P 500 et ont été responsables de plus de 80 % de sa performance cette année.
Quels sont les moyens pour s'adapter dans un environnement complexe ?
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