Problème de dette : d'une situation d'urgence à la stimulation de la croissance. Accès limité aux abonnés. Accès limité aux abonnés.
Selon Jean-Marc Daniel, l'Ethiopie affirme ne pas être en mesure de rembourser les 33 millions de dollars qu'elle doit à ses prêteurs. Cette situation est un avertissement quant à la menace qui pèse sur la finance internationale, en raison d'un endettement excessif qui est confronté à un resserrement monétaire.
Par Jean-Marc Daniel (ancien professeur à l'ESCP Business School, personne qui écrit des articles régulièrement pour les « Echos »)
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Il y a environ un mois, l'Ethiopie a annoncé qu'elle ne pourrait pas rembourser les 33 millions de dollars qu'elle devait à ses créanciers. Bien que cette somme soit relativement faible par rapport à la taille de son économie – le PIB éthiopien étant de 93 milliards de dollars – cela montre que le gouvernement d'Addis-Abeba souhaite aborder la question de l'endettement des pays émergents principalement sur un plan politique.
L'Ethiopie a délibérément choisi de mettre en évidence ce défaut, ce qui rappelle son rôle il y a quatre décennies dans la sensibilisation aux problèmes rencontrés par ce que l'on appelait alors le tiers-monde. La terrible famine qui sévissait dans le pays avait attiré l'attention du public sur les souffrances endurées par ce tiers-monde.
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