Est-ce que les salariés sont responsables de la réputation des entreprises sur LinkedIn ? Cet article est réservé aux abonnés.
A mesure que les entreprises adoptent une approche plus horizontale dans leur mode de fonctionnement, les employés deviennent de plus en plus les représentants de l'entreprise et occupent une position centrale au sein de celle-ci.
Par Muriel Jasor
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À mesure que les entreprises adoptent un fonctionnement plus horizontal, les collaborateurs occupent une place de plus en plus importante dans la réputation de leur entreprise. Leurs opinions sont devenues un indicateur d'authenticité pour les clients potentiels, les candidats, les fournisseurs et les partenaires. Selon Review Jobs, 73% des personnes consultent les avis en ligne des collaborateurs (88% chez les moins de 30 ans). De plus, les collaborateurs peuvent même rétablir la vérité face à la propagation de fausses informations sur leur entreprise.
Selon Raphaëlle Goudet, directrice associée de Havas Paris, il est essentiel de mesurer l'influence des employés sur les médias sociaux et de comprendre les tendances actuelles à ce sujet. Elle constate que sur LinkedIn, 8,6% des mentions d'entreprises proviennent des dirigeants, 25,7% sont générées par les salariés et 30% proviennent de l'organisation elle-même ou de partenaires. Grâce à l'utilisation du code et du langage Python, leur baromètre démontre que l'Employee Advocacy (l'ambassadorat des employés) fonctionne au sein des entreprises du SBF 120, dans le respect des règles du RGPD. De plus, cette pratique est précieuse pour résoudre les problèmes de recrutement et renforcer l'image de marque de l'employeur. Cependant, il est important que cette pratique soit authentique.
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