Les périodes de chaleur extrême et de vagues de chaleur deviennent de plus en plus menaçantes. Une recherche récente publiée dans la revue Science Advances révèle que ces phénomènes ont tendance à rester au-dessus d'une même zone géographique, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur les habitants.
Selon Les Echos
D'après une recherche parue dans la revue Science Advances, les vagues de chaleur sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus dangereuses. Elles ont tendance à rester plus longtemps au-dessus d'une même zone, ce qui les rend encore plus périlleuses.
Des études antérieures ont examiné la fréquence et la gravité des vagues de chaleur, mais peu ont exploré leur déplacement à la fois dans l'espace et dans le temps. Selon Wei Zhang, l'un des chercheurs de l'étude, les vagues de chaleur, tout comme les tempêtes et d'autres phénomènes météorologiques, se déplacent.
En général, la durée moyenne des vagues de chaleur est de 8 à 12 jours. Cependant, ces dernières années, il semble que ces périodes de chaleur intense se déplacent plus lentement, ce qui les maintient dans une région plus longtemps. Cela peut avoir des effets significatifs sur la population vivant dans ces zones.
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Des scientifiques ont étudié les vagues de chaleur à travers le monde entre 1979 et 2020 en utilisant des modèles basés sur les données des radars météo et des satellites. Leurs recherches ont révélé qu'au cours de chaque décennie, la vitesse à laquelle les vagues de chaleur se déplacent a diminué d'environ 8 kilomètres par jour.
Nous comprenons clairement que la principale cause de cette tendance est liée à l'activité humaine, notamment à travers l'émission de gaz à effet de serre.
Ils ont remarqué que les périodes de chaleur extrême duraient plus longtemps, passant de 8 jours au début des années 1980 à 12 jours à la fin de la période examinée. Leur recherche a également révélé que les vagues de chaleur se propageaient sur des distances plus grandes qu'auparavant, confirmant ainsi une augmentation de leur fréquence.
Ensuite, les scientifiques ont analysé comment le changement climatique influence ces variations. Pour cela, ils ont utilisé des modèles climatiques pour simuler deux situations différentes – l'une avec des émissions de gaz à effet de serre et l'autre sans – afin de les comparer avec les vagues de chaleur observées dans la réalité.
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Selon Wei Zhang de l'Université d'Etat de l'Utah, il est évident que la principale cause de cette tendance est d'origine humaine, notamment les gaz à effet de serre provenant des activités humaines. Il exprime des préoccupations concernant les zones urbaines touchées par ces vagues de chaleur, où il peut y avoir un manque de végétation ou d'espaces frais pour les populations vulnérables qui n'ont pas accès à la climatisation.
Selon l'étude, si les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter, les vagues de chaleur qui se propagent sur de plus longues distances et se déplacent plus lentement auront des effets encore plus graves sur l'environnement et la société à l'avenir.
D'apr
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