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Le montant de 36 millions d'euros demandé par le PDG de Stellantis va à l'encontre du principe de responsabilité qui devrait réguler les salaires des dirigeants.
Écrit par Jean-Francis Pécresse
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Avec le début de la saison des réunions annuelles, commence également la critique des dirigeants, souvent considérés comme trop bien rémunérés. C'est une situation courante, il est donc important de ne pas considérer le cas de Carlos Tavares comme représentatif du comportement de tous les dirigeants de grandes entreprises françaises cotées en bourse. Les 36 millions d'euros demandés par le directeur général de Stellantis à ses actionnaires lors de l'AG du 16 avril suscitent l'étonnement, même parmi ceux qui reconnaissent sa performance. Ce montant choque l'idée de responsabilité inhérente à l'autorégulation des salaires des dirigeants.
En théorie, il n'y a aucune raison pour que Carlos Tavares ne reçoive pas une telle somme, car son groupe, issu de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler, a enregistré un bénéfice record de près de 19 milliards d'euros l'année dernière et redistribue 10 % de celui-ci aux salariés. Les règles du "say on pay", établies en France par le code de gouvernance d'entreprise Afep-Medef puis par la loi Sapin de 2016, sont respectées de manière stricte : les actionnaires ont été consultés en amont, il y a un an, sur les conditions de rémunération de Carlos Tavares pour 2023, et le sont à nouveau aujourd'hui.
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