La Bourse, l'énergie et les médias sont en mouvement.
De Engie à TF1, les tensions politiques ont secoué le marché boursier. Les programmes des partis extrêmes et les menaces de taxation des profits ont entraîné une perte de plus de 5 milliards d'euros de valeur pour Engie en moins de deux semaines. Environ 500 millions, soit 12 %, ont été retirés du secteur audiovisuel privé en raison des craintes d'une possible privatisation de France Télévisions.
Selon Les Echos
Les marchés boursiers semblaient être insensibles aux crises de toutes sortes, mais on réalise maintenant qu'ils sont aussi imprévisibles que les promesses électorales. Selon l'essayiste Raphaël LLorca de la Fondation Jean Jaurès, la dissolution a créé un climat d'incertitude politique qui influence les décisions des investisseurs.
La protestation contre les factures de gaz ou d'électricité a entraîné une baisse de plus de 5 milliards d'euros de la capitalisation d'Engie en moins de quinze jours, soit une diminution de 14,5%. Avant les élections européennes, la révision de la taxe sur les bénéfices, considérée comme peu rentable, était déjà au centre de l'attention. Il y a également des doutes en Bourse sur l'acquisition de Neoen par Brookfield, une entreprise canadienne.
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