Ma chérie, j'ai oublié de voter. Cela ne m'a pas semblé important sur le moment.
Au second tour des élections, les partis politiques semblent accorder plus d'importance à leurs alliances qu'à leurs électeurs. C'est compréhensible mais risqué.
Écrit par Jean-Marc VITTORI
La compétition entre les partis politiques est intense. En effet, les élections législatives de cette année présentent un scénario unique qui offre de nouvelles possibilités aux formations politiques. Dimanche soir, il semblait y avoir des élections à trois candidats dans plus de 300 circonscriptions. Cependant, pour éviter toute stratégie qui pourrait permettre au Rassemblement national d'obtenir une majorité absolue, de nombreux partis ont encouragé leurs candidats mal placés à se retirer. Mardi soir, après la clôture des candidatures, il ne restait plus que moins de 100 circonscriptions avec plus de deux candidats en lice.
Jean-Luc Mélenchon, leader du Nouveau Front populaire, a pris l'initiative en déclarant que tous les candidats de La France insoumise arrivés en troisième position derrière un candidat du Rassemblement national arrivé en premier se retireraient, peu importe le camp politique de l'autre candidat encore en lice. Les autres partis du NFP ont suivi cette décision, plus ou moins volontairement. Du côté du président, le Premier ministre Gabriel Attal a également appelé à un geste similaire lorsque "un autre candidat défend les mêmes valeurs républicaines que nous".
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