Florent Manaudou, un athlète de natation talentueux, aura l'honneur de porter la flamme olympique à Marseille mercredi soir. Il a également exprimé son espoir de représenter la France en tant que porte-drapeau lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et de remporter une médaille supplémentaire cet été.
Écrit par Laura Berny
Pour descendre la flamme olympique du bateau à trois mâts le "Belem" et allumer le premier chaudron sur les quais du Vieux-Port, ce ne sera pas Zinédine Zidane comme certains espéraient, mais le flamboyant membre du Cercle des nageurs de Marseille. Quelle belle combinaison entre l'eau et le feu ! Mesurant 1,99 m et pesant environ 100 kg, ce champion olympique de Londres et triple médaillé d'argent à Rio et Tokyo domine depuis douze ans – avec quelques pauses – le 50 mètres nage libre et espère terminer en beauté aux Jeux Olympiques de Paris cet été.
Cependant, à 33 ans, la victoire n'est pas garantie pour le compétiteur à la moustache face à des adversaires tels que l'Ukrainien Vladyslac Bukhov, champion du monde à seulement 21 ans. De plus, le nageur français, qui se fie souvent à son talent, n'a pas brillé lors des championnats du monde 2023. Malgré ses récentes performances prometteuses, il devra faire plus que se contenter du minimum pour battre des records aux championnats de France à Chartres en juin et se qualifier pour les Jeux Olympiques.
"La vie est belle"
Mais la personne qui a choisi de se faire tatouer "la vie est belle" sur le ventre et récemment un zèbre sur le bras est animée par le plaisir. C'est la principale motivation de ce sportif unique en son genre, qui exprime ses opinions sans réserve – "La France n'est pas un pays axé sur le sport" et ceux qui prétendent le contraire font simplement de la politique -, n'a peur de rien – il adore le parachutisme et la moto – et n'a pas hésité à abandonner la natation en 2016, au sommet de sa renommée, pour renouer avec sa passion contrariée pour le handball. C'était un acte de défi envers sa famille de nageurs, habituée aux exploits de sa sœur Laure.
Ce qu'il recherche, ce n'est pas le nombre de récompenses, mais l'excitation. Il espère également avoir l'opportunité d'être le porte-drapeau de la France lors de la cérémonie d'ouverture – « sur une péniche, c'est moins épuisant que dans un stade ! » – et de ressentir une dernière fois le bonheur de la victoire. Ensuite, viendra le moment de dire adieu définitivement aux piscines et aux plongeoirs et de profiter de la vie sur une plage au coucher du soleil en jouant les accords de « Stairway to Heaven ». Le repos du nageur avant probablement une nouvelle aventure…
Laura Berny
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