En France, le secteur de l'immobilier commercial adopte de plus en plus le concept du "flex office". Les prix des bureaux à Paris continuent de baisser, et même avec une probable diminution des taux d'intérêt dans la zone euro, les analystes de Barclays ne sont pas convaincus que le marché puisse se redresser d'ici 2024 sans une nouvelle baisse des valeurs.
Par un article des Echos.
L'augmentation des taux d'intérêt a changé la donne pour les sociétés immobilières de bureaux qui doivent jongler entre la baisse des prix et le coût de refinancement. Les analystes de Barclays estiment que cette situation durera au moins deux ans et demi, et ils ne prévoient pas de reprise du marché du Grand Paris cette année. Ils reportent de six mois leur prévision du point le plus bas des valeurs d'actifs dans les portefeuilles des acteurs français, désormais prévu pour décembre au lieu de juin. La forte baisse de 64% des transactions immobilières commerciales en France au premier trimestre montre, selon eux, la nécessité d'une nouvelle adaptation des valorisations par rapport à une baisse de 18% en moyenne d'ici fin 2023, par rapport au pic de juin 2022. Pour le Grand Paris, la baisse est déjà plus importante que celle observée lors de la crise financière de 2008.
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