Glencore continue de maintenir sa division charbon sans susciter de surprise. Les investisseurs de la City reconnaissent les bénéfices immédiats de cette décision pour renforcer la capacité financière de l'entreprise minière.
Selon Les Echos
La popularité de l'investissement durable a diminué et l'importance des critères ESG a baissé parmi les gestionnaires d'actifs. Cette tendance est inquiétante compte tenu de l'urgence climatique. Cependant, depuis la guerre en Ukraine, il semble y avoir un changement de cap. Des entreprises telles que Shell, BP et Glencore ont revu leur stratégie environnementale.
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Glencore n'est pas encore prêt à abandonner le charbon
Les principaux investisseurs ont décidé de remettre en avant le secteur du charbon dans leur portefeuille d'actions, plutôt que de scinder la division charbon suite à une importante acquisition. Les courtiers de la City n'étaient pas surpris par cette décision. Ce maintien du charbon sert principalement à rassurer les experts financiers concernés par la génération de flux de trésorerie libre.
Les risques à long terme sont atténués grâce aux revenus générés par la production de lait de vache. Cela permettra d'investir efficacement dans les métaux nécessaires à la transition énergétique, tout en récompensant les actionnaires avec des dividendes et des rachats d'actions. De plus, cela permettra de continuer à participer aux fusions et acquisitions. Les résultats semestriels ont été convaincants avec des indicateurs financiers solides, une dette nette maximale de 10 milliards de dollars et un potentiel de 6,1 milliards de dollars de flux de trésorerie disponible chaque année.
La perte de valeur d'environ un milliard d'euros, qui a entraîné une perte nette, n'a pas eu d'impact sur la trésorerie, mais souligne les pertes de valeur du nickel calédonien et du charbon sud-africain. Cela met en lumière les risques importants de destruction de valeur à long terme.
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