Lors de la campagne électorale française, il y aura une pression sur l'euro, la dette, la devise et la Bourse. Cependant, cette pression ne sera que temporaire et la politique monétaire reprendra bientôt le dessus, selon UniCredit.
Selon Les Echos
Lorsque Paris tombe malade, les autres pays européens sont également touchés. Les temps n'ont guère évolué depuis Metternich. La situation économique en Europe est fragile et dépend grandement des résultats des élections législatives en France.
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La dissolution provoque des secousses sur le marché boursier, entraînant une baisse du CAC 40, une baisse de l'euro et une hausse des taux français.
Selon UniCredit en Italie, la baisse de l'euro en dessous de 1,07 dollar après la dissolution serait temporaire malgré la réduction de 33% des positions à l'achat à long terme. Avant que la politique monétaire ne décide de sa direction, l'euro pourrait cependant chuter temporairement en dessous de 1,05 dollar en cas de majorité absolue du RN à l'Assemblée, un niveau jamais atteint depuis octobre 2023.
La perception du risque sur la dette française semble augmenter de manière irréversible, avec une différence de 0,85 point de pourcentage par rapport au Bund en cas de difficulté à former une majorité parlementaire et d'au moins 0,9 point en cas de cohabitation.
Il est possible que la valeur de l'euro descende temporairement en dessous de 1,05 dollar si le Rassemblement National obtient la majorité à l'Assemblée, un niveau qui n'a pas été atteint depuis octobre 2023. Cette information provient du journal "Les Echos".
Il est important de noter que UniCredit a constaté que le niveau de risque perçu sur les emprunts d'Etat français, mesuré par l'écart entre l'OAT et le Bund à dix ans (appelé « spread »), était inférieur à 0,5 point de pourcentage avant les élections européennes. Selon UniCredit, ce niveau était en réalité en dessous de ce qui aurait été attendu compte tenu de la détérioration des finances publiques françaises.
Même si une majorité présidentielle l'emporte le 7 juillet – ce qui semble improbable d'après les sondages actuels -, le "spread" devrait rester stable autour de 0,6 point de pourcentage. Cela représente une augmentation de 0,1 point par rapport à la situation précédente, équivalent à un coût supplémentaire de 2,3 milliards d'euros sur la dette publique à moyen et long terme.
En ce qui concerne la dette publique, la dissolution a montré que le roi n'avait pas de vêtements…
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