Pharmacie, GSK : Les maux de tête d'Emma
GSK se retire de sa filiale de santé grand public en conservant ses défis stratégiques. En vendant sa participation restante de 4,2 % dans Haleon, le laboratoire pharmaceutique britannique aura généré près de 11,5 milliards de livres en liquidités, un montant bien inférieur à ce qu'il aurait pu obtenir en vendant à Unilever.
Selon Les Echos
Emma Walmsley, la directrice de GlaxoSmithKline, semble attribuer la situation actuelle à la fatalité. Après sept ans à la tête de la société, cette ancienne de L'Oréal a vu son concurrent britannique AstraZeneca prendre clairement l'avantage. Ce constat laisse penser que les investisseurs se sentent résignés face à cette évolution.
En dix ans, le Français Pascal Soriot a transformé l'ancien challenger en le leader le plus attrayant parmi les entreprises pharmaceutiques européennes. Pendant ce temps, GSK hésitait et abandonnait l'oncologie en 2015, avant qu'Emma Walmsley ne relance cette activité quatre ans plus tard. AstraZeneca a maintenant une valeur boursière deux fois et demie supérieure à celle de son concurrent, alors qu'ils étaient au même niveau à l'arrivée de Soriot.
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La plus grande entreprise de vaccins au monde et la deuxième plus grande dans le traitement du Sida a décidé d'utiliser un plan de remboursement pour réduire sa dette. Ce plan fait partie des mesures prises depuis la scission de sa filiale Haleon, spécialisée dans la santé grand public, qui a été introduite en bourse il y a presque deux ans.
La maison-mère a obtenu environ 11,5 milliards de livres grâce à cette séparation, ce qui équivaut à 15% de sa valeur totale. C'est une somme importante, mais bien moins que ce qu'elle aurait reçu si elle avait vendu l'entreprise à Unilever. Cela ne sera pas suffisant pour renouveler sa gamme de produits menacée par la fin des brevets avant 2030. Il est clair que des décisions stratégiques importantes doivent être prises pour résoudre ces problèmes.
Double (GSK_PLC) – Une entreprise nomm
Il est important de souligner que l'action de GSK est actuellement la moins valorisée parmi les entreprises pharmaceutiques européennes, avec un bénéfice net par action estimé en 2024 équivalent à 11 fois sa valeur.
Malgré une remontée de 30% depuis septembre, l'action de cette entreprise est encore sous-évaluée par rapport à ses concurrents, en raison de l'incertitude liée au litige concernant le médicament antireflux Zantac, des succès de son vaccin contre la bronchiolite chez les personnes âgées et des résultats prometteurs de ses essais cliniques sur un traitement du myélome.
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