Prévenir la tentation de favoriser les services publics dans les domaines de la santé et de l'éducation. Cette information est uniquement accessible aux abonnés.
Selon Olivier Babeau, l'idée répandue selon laquelle les entreprises privées nuiraient au budget et à la qualité des services publics est erronée. Il compare cette idée à accuser les canots de sauvetage de faire couler le paquebot.
Écrit par Olivier Babeau, qui est le président de l'Institut Sapiens et également chroniqueur aux "Echos".
Certains sont attirés par Venise, tandis que la France est souvent tentée par l'idée de tout rendre public. Nous avons tellement intégré l'idée que l'Etat devrait s'occuper de tous les aspects de notre vie que certains vont jusqu'à suggérer qu'il absorbe même la part privée, bien que marginale, de certains secteurs.
La santé et l'éducation sont deux domaines très similaires à bien des égards. Dans les deux cas, nous investissons une part importante de notre richesse nationale, comparable à celle des autres pays. Cependant, les résultats ne sont pas à la hauteur. La qualité des services fournis laisse à désirer. Certains accusent le secteur privé de s'approprier les fonds publics et de ne pas être responsable de ses performances médiocres. Une proposition avancée est que le secteur public absorbe le secteur privé, mais cela serait une erreur grave.
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