Vidéo – Reporter les tâches à plus tard : est-ce une mauvaise habitude à éviter pour économiser de l'argent ?
Selon des études, une personne sur cinq a tendance à procrastiner. Ce comportement a un impact financier dans le milieu professionnel, mais présente également quelques bénéfices.
Écrit par Neïla Beyler
Il est rare de trouver quelqu'un qui n'a jamais reporté une tâche à plus tard. Ce comportement de remise au lendemain est appelé "procrastination" et environ une personne sur cinq en serait victime de façon régulière.
Des scientifiques aux États-Unis ont déterminé le coût que représente le fait de remettre les tâches à plus tard pour les entreprises. Les employés qui passent plus de 25% de leur temps de travail à procrastiner coûtent ainsi environ 10 000 dollars par personne et par an aux employeurs.
Une plus grande capacité à être créatif
En général, les individus qui repoussent moins les tâches ont des revenus plus importants en moyenne, et ils occupent également plus fréquemment des emplois à temps plein.
Il est important de ne pas prendre ces chiffres au pied de la lettre, car une étude a révélé que les personnes qui procrastinent de manière modérée sont souvent plus créatives que celles qui restent focalisées sur une tâche. Ainsi, il n'y a pas de mal à laisser son esprit vagabonder un peu au travail.
Origines
Rapporteuse : Neïla Beyler.
Création : Datagora.
D'après une étude publiée sur ResearchGate en décembre 2013, il est question de l'impact de la procrastination dans le milieu professionnel et de l'effet du milieu professionnel sur la procrastination. Les auteurs de cette étude sont Brenda Nguyen, Piers Steel et Joseph R Ferrari.
Neïla Beyler
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