Les résultats de Worldline ne sont pas convaincants pour les investisseurs en bourse. En comparaison, Nexi, un concurrent italien, a confirmé ses objectifs annuels malgré le ralentissement de la consommation évoqué par le groupe français de paiements.
Selon Les Echos
Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Il est important de pouvoir se rassurer en se comparant. Cependant, les actionnaires de Worldline semblent avoir du mal à trouver cette assurance. Après la publication des résultats semestriels, l'action du prestataire de services de paiement dirigé par Gilles Grapinet a chuté de 15%. Bien que cette baisse soit importante, elle n'égale pas celle subie lors de la journée noire d'octobre dernier, où l'action avait chuté de 60%. Cet événement reste gravé dans les mémoires des investisseurs.
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Worldline voit sa valeur en Bourse chuter de 15 % suite à la révision de ses objectifs.
Bien que les blessures causées par cette situation soient difficiles à guérir, il est surprenant de constater que même une légère baisse des perspectives pour l'année 2024 ait entraîné autant de dégâts, faisant chuter le cours de l'action à un nouveau plus bas historique, malgré des résultats plutôt conformes aux attentes des analystes financiers au premier semestre. Les objectifs précédents sont désormais considérés comme le haut de la nouvelle fourchette de prévisions, en raison du ralentissement de la consommation prévu pour le second semestre.
Les options disponibles
L'argument logique de la prudence économique générale en Europe aurait été plus persuasif si la société concurrente italienne Nexi n'avait pas surprise les experts du secteur en confirmant ses prévisions annuelles (+1 % pour l'action). Ils attendent maintenant les résultats de la société mondiale Adyen (-2,5 %), puis la présentation aux investisseurs de Worldline en novembre.
Face à des conditions environnementales défavorables, les stratégies mises en place pour y faire face deviennent cruciales dans le monde de la finance. Il est clair que les investisseurs qui ont choisi de se retirer d'Atos, malgré ses pertes financières et sa consommation de trésorerie, ne regrettent pas leur décision de quitter cette entreprise autrefois prospère dans le domaine numérique.
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