Europe: Viktor Orban, prenant la parole et occupant une position d'autorité. Cette information est uniquement accessible aux abonnés.
La Hongrie vient de commencer sa présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Son Premier ministre, qui ne suit pas les principes libéraux, utilise cette opportunité pour exprimer son soutien à la Russie malgré les critiques de Bruxelles.
Écrit par Derek PERROTTE
Avant de prendre la direction du Conseil de l'Union européenne le 1er juillet pour une durée de six mois, la Hongrie avait promis d'assurer une présidence "conventionnelle". Cependant, Viktor Orban ne se conformera jamais aux normes habituelles d'un président. Peu de temps après avoir été désigné pour représenter le groupe, le trublion de l'UE a provoqué le reste de l'équipe en se rendant samedi à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine.
Moscou a apprécié ce moment, pendant que Bruxelles souligne qu'Orban n'a pas l'autorité ni le pouvoir de parler au nom de l'Europe. Cependant, le Premier ministre hongrois, qualifié d'« illibéral », affirme que la paix ne peut pas être construite confortablement depuis un fauteuil à Bruxelles. Il est satisfait de renforcer ainsi son image internationale imposante. Il peut être mis au ban de l'Europe, mais il reste au centre du jeu.
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