Analyse | Pour sauver Sciences Po, il faut éliminer les influences politiques Contenu accessible uniquement aux abonnés
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La réputation de Sciences Po est sérieusement affectée par la crise, ce qui diminue son attrait pour les étudiants et les employeurs. Selon Patrick Spilliaert, il est crucial de lutter contre le sectarisme et la médiocrité qui se propagent en retrouvant le niveau d'excellence scientifique et de rigueur académique.
Depuis quelques années, Sciences Po Paris est confronté à une série de problèmes qui remettent en question sa réputation et son prestige, impactant son attrait pour les étudiants et les employeurs. Cette institution renommée de l'enseignement supérieur français est actuellement en danger. Quelles solutions peuvent être envisagées pour redresser la situation ? Il n'est pas trop tard pour agir, mais il est crucial de rétablir l'attrait de l'école en promouvant l'excellence académique et en luttant contre le sectarisme et la médiocrité.
Tout d'abord, il est important de demander un certain niveau de culture générale et de compétences en mathématiques comme condition préalable pour que tous les étudiants puissent accéder au cursus de Sciences Po. Depuis la suppression du concours d'entrée, des doutes sérieux sont apparus quant à la qualité du processus de sélection à Sciences Po. Comment faire pour éviter de mettre en place un examen d'entrée très sélectif sous forme de QCM, comme c'est le cas à l'université Bocconi à Milan ? Il est nécessaire de s'inspirer des meilleures universités européennes en sciences sociales, tout en revenant à ce qui distinguait Sciences Po de ses concurrents.
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