L'Europe, une cible trop facile : une analyse des critiques injustifiées et des évolutions récentes

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Les députés sortants ne méritaient pas d'être si fortement critiqués pendant toute la campagne électorale, qui était très centrée sur la France.

Écrit par Dominique Seux

Pendant cette campagne électorale, de nombreux candidats ont critiqué l'Europe en soulignant ses nombreux défauts. Ils ont souligné son interventionnisme excessif, son manque d'actions pour le climat, sa naïveté face aux affaires extérieures, son manque de dimension sociale et son libéralisme excessif. Cependant, la plupart des candidats semblaient être d'accord sur un point : leur opposition aux traités commerciaux.

La réalité est en réalité très différente et il est trop simple de faire de l'Europe un bouc-émissaire. Depuis l'arrivée du Covid, le début de la guerre en Ukraine et les questions économiques, l'Union européenne a radicalement changé sa façon de fonctionner. On est maintenant loin de l'idée de concurrence parfaite, de libre-échange absolu et du refus des aides aux entreprises. La Banque centrale européenne a pris des mesures sans précédent pour soutenir l'activité économique.

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