Les boissons alcoolisées Carlsberg envisagent d'investir une somme importante pour attirer l'attention de Britvic. En cherchant à séduire le groupe britannique, le brasseur danois souhaite s'implanter sur le marché des boissons non alcoolisées en France, où Britvic détient les marques Teisseire et Pressade.
Par le journal Les Echos
Bien que la City soit à nouveau en tête des Bourses européennes, elle reste préoccupée par la possibilité que des entreprises phares quittent son marché. C'est maintenant au tour de Britvic de repousser les offres d'une entreprise étrangère, rejoignant ainsi Anglo American, Currys et Direct Line qui ont fait de même ces derniers mois. En revanche, Darktrace, DS Smith, Hargreaves Lansdown et Royal Mail ont accepté les offres qui leur étaient présentées.
Carlsberg, le prétendant qui a été rejeté, a maintenant jusqu'au 19 juillet pour soumettre une offre concrète ou abandonner l'acquisition de cette marque de boissons non alcoolisées, qui possède Teisseire et Pressade en France depuis presque cent ans.
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Le prix proposé pour l'acquisition semble insuffisant (3,1 milliards de livres, environ 18 fois les bénéfices prévus) pour convaincre le conseil d'administration. D'après la banque Peel Hunt, la prime offerte, qui représente une augmentation de 29 % par rapport au cours de l'action avant l'annonce, est jugée trop faible, et devrait être augmentée à 40 %.
Paiement en espèces
Britvic peut arguer qu'elle a subi une double baisse de la valeur de ses actions, en raison de la baisse des valeurs moyennes et des valeurs britanniques. Cependant, la brasserie danoise devra réfléchir à deux fois, étant donné la pression sur son action (-9,3 %).
En raison de sa performance en bourse impactée par sa retraite en Russie, l'entreprise se démarquait par sa politique de distribution de dividendes et de rachats d'actions plus généreuse que celle de ses concurrents dans l'industrie de la bière, grâce à un bilan moins endetté. Cependant, l'acceptation de cette offre en espèces entraînerait une augmentation de sa dette nette, du moins temporairement.
La société Carlsberg a un délai jusqu'au 19 juillet pour soumettre une offre ferme ou abandonner l'acquisition de Britvic, selon le journal "Les Echos".
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