La politique, les dettes, les devises, l'euro et la Bourse sont actuellement au centre de l'attention. Pendant la campagne électorale française, la pression sur l'euro va augmenter. Cependant, cette situation ne devrait pas durer et la politique monétaire reprendra bientôt le dessus, selon UniCredit.
Selon Les Echos.
Lorsque Paris est affecté par un rhume, cela peut avoir des répercussions sur toute l'Europe. Les temps n'ont pas beaucoup évolué depuis le prince de Metternich. La dette, les actions et la devise sont tous en attente des résultats de l'élection législative en France, car cela peut avoir un impact sur l'ensemble du Vieux Continent.
Également à noter :
La dissolution entraîne l'instabilité du CAC 40, la baisse de l'euro et la hausse des taux français.
D'après UniCredit en Italie, l'impact sur l'euro, qui est passé en dessous de 1,07 dollar depuis la dissolution, devrait être temporaire malgré la réduction d'un tiers des positions à long terme à l'achat. Avant que la politique monétaire ne prenne le dessus, la valeur de la monnaie unique pourrait cependant chuter momentanément en dessous de 1,05 dollar en cas de majorité absolue du RN à l'Assemblée, un seuil qui n'a pas été atteint depuis octobre 2023.
La perception du risque sur la dette française augmente de manière irréversible, de 0,85 point de pourcentage par rapport au Bund en cas de situation politique instable, et d'au moins 0,9 point en cas de partage du pouvoir entre différents partis.
Si le Rassemblement National obtient une majorité absolue à l'Assemblée, l'euro pourrait temporairement chuter en dessous de 1,05 dollar, un niveau qui n'a pas été atteint depuis octobre 2023. Cette information provient du journal "Les Echos".
Il est important de mentionner que selon UniCredit, le risque perçu sur les emprunts d'Etat français, mesuré par l'écart entre les obligations d'Etat français et allemandes à dix ans (appelé le "spread" dans le langage financier), était inférieur à 0,5 point de pourcentage avant les élections européennes. Cela était considéré comme étant en dessous du niveau approprié compte tenu de la détérioration des finances publiques françaises.
Même si une majorité présidentielle l'emporte le 7 juillet – ce qui semble peu probable selon les sondages actuels -, le "spread" devrait rester autour de 0,6 point de pourcentage. Cela représente une augmentation de 0,1 point par rapport à avant, ce qui équivaut à un coût supplémentaire de 2,3 milliards d'euros sur la dette publique à moyen et long terme.
En ce qui concerne la dette publique, la dissolution a montré que le roi n'avait pas de vêtements…
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