Selon une étude réalisée par le cabinet Mc Kinsey en Amérique du Nord, il a été constaté que pour chaque 100 hommes promus à un poste de manager en 2022, seulement 87 femmes ont bénéficié de la même opportunité. Malgré cela, il a été remarqué que les femmes sont plus ambitieuses que jamais.
Par moi, Tifenn Clinkemaillié
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Les femmes sont de plus en plus déterminées à atteindre leurs objectifs. Elles n'hésitent plus à demander des promotions, tout comme les hommes. Cependant, selon le rapport « Les femmes sur le lieu de travail » de 2023, réalisé par le cabinet Mc Kinsey en collaboration avec l'organisation LeanIn.org, elles obtiennent ces promotions moins fréquemment.
Les auteurs déplorent que la véritable égalité des sexes soit encore inaccessible. Ils ont rassemblé des informations auprès de 276 organisations, qui emploient plus de dix millions de personnes aux États-Unis et au Canada.
Le rapport critique particulièrement l'idée de l'"échelon brisé", au lieu du concept du "plafond de verre". En d'autres termes, dès le début de leur parcours professionnel, les femmes ne parviennent pas à avancer aussi rapidement que les hommes.
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Ainsi, sur 100 hommes qui sont promus du poste de débutant à celui de manager, seules 87 femmes ont connu la même progression, ce qui représente une augmentation d'une personne par rapport à 2021. Selon Sheryl Sandberg, fondatrice de l'association LeanIn, l'une des raisons de cet écart réside dans la façon dont les hommes et les femmes sont généralement promus. Elle explique que les hommes sont promus en fonction de leur potentiel, tandis que les femmes doivent déjà avoir prouvé leur valeur. Elle regrette également qu'il soit difficile pour les femmes de prouver qu'elles peuvent être des managers tant qu'elles n'ont pas déjà occupé ce poste.
Les femmes de couleur ont connu un écart encore plus important cette année : seulement 73 d'entre elles ont été promues manager pour 100 hommes, par rapport à 82 l'année précédente. Pour les femmes noires, le nombre était encore plus bas, avec seulement 54 pour 100 hommes, comparé à 96 en 2021. Après l'augmentation de l'importance du mouvement Black Lives Matter, les entreprises ont brièvement augmenté leurs efforts. Cependant, les chiffres actuels se rapprochent désormais des niveaux observés en 2018 et 2019.
Les avancées sont précaires.
Selon le rapport, en raison de l'inégalité entre hommes et femmes dans les premiers niveaux hiérarchiques, les hommes occupent finalement 60% des postes de gestionnaires dans une entreprise ordinaire, tandis que les femmes en occupent 40%. En conséquence, les hommes managers sont plus susceptibles d'être promus à des postes de direction, ce qui accentue encore l'écart.
Ainsi, la participation des femmes diminue progressivement à tous les niveaux de responsabilité, à peu près. Il y a cependant une seule exception à cette règle : les postes les plus élevés. Les femmes occupent ainsi environ 28 % des postes de direction supérieure, ce qui est légèrement plus élevé que dans les postes de vice-président senior (27 %). Les auteurs du rapport estiment que bien que ces progrès soient encourageants, ils restent fragiles, en soulignant la lenteur des avancées chez les cadres.
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Alors que de nombreux employeurs offrent aux femmes une plus grande flexibilité après la crise Covid, l'étude met en évidence le fait que les hommes tirent davantage avantage de leur présence au bureau de manière disproportionnée. Ils se considèrent ainsi plus informés sur la vie de l'entreprise. Ils prétendent également bénéficier d'un plus grand soutien en termes de mentorat et de parrainage par rapport aux femmes.
Les entreprises doivent former leurs managers à évaluer les performances de leurs équipes en se basant sur les résultats obtenus, plutôt que sur le lieu et l'heure de travail. Cette flexibilité contribue à l'ambition des femmes. En effet, une femme sur cinq affirme que la flexibilité lui a permis de maintenir son emploi ou d'éviter de réduire ses heures de travail.
Tifenn Clinkemaillie est un nom qui
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