La Chine perturbe les investisseurs internationaux en prenant des risques. Ces derniers ont rapidement oublié leur manque de prévoyance face aux nouvelles régulations, notamment dans le secteur des jeux en ligne.
Selon le journal Les Echos
Pour les financiers, le proverbe chinois "Connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance" n'est d'aucune utilité. Depuis l'épidémie de covid-19, l'Empire du Milieu a été source de nombreuses déceptions pour eux. La dernière déception en date devrait faire réfléchir les stratèges de portefeuille, même les plus têtus qui cherchent à aller à l'encontre du sentiment très négatif qui règne parmi leurs pairs.
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Personne ne s'attendait à la mise en place du nouveau projet de régulation des jeux en ligne, qui est considéré comme moins risqué après la récente intervention de 2018-2021. De plus, la formulation floue du projet met l'accent sur la lutte contre l'addiction, la protection des valeurs chinoises et la sécurité du pays.
Il existe donc une large gamme d'interprétations, allant des experts qui pensent que cette nouvelle étape pourrait marquer le début de la fin du modèle d'affaires "freemium" de Tencent (-12%) à ceux qui voient cela comme un simple resserrement final, comme Evercore ISI.
Le créateur de WeChat, qui génère 20% de ses revenus grâce aux jeux en ligne, est satisfait de l'arrivée prochaine d'une clarification qui bénéficiera aux plateformes les plus novatrices.
Atténuer l'impact
La société chinoise NetEase (-16%) a été encore plus affectée, tandis que ses concurrents occidentaux ont réussi à atténuer l'impact. Leurs actionnaires ont appris à ne plus dépendre autant de l'opportunité lucrative majeure.
Les actionnaires de Prosus (-13,5 %) souhaiteraient pouvoir faire de même, même si leur participation dans leur ancienne entreprise Internet est désormais inférieure à 25 %.
Il convient de noter que Tencent a connu une baisse de 12,3% en une seule séance, ce qui représente sa plus importante chute quotidienne depuis 2008. Cette chute a entraîné une réduction de sa capitalisation boursière à 302 milliards d'euros. Prosus, quant à lui, a une valeur de 68 milliards et occupe la quatrième place en termes de pondération dans l'indice AEX All-Share d'Amsterdam, derrière ASML, Shell et Unilever.
Quels sont les moyens pour s'adapter dans un environnement complexe ?
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