La déclaration de politique générale de monsieur Attal est audacieuse. Cependant, seuls les abonnés ont accès à son contenu.
Son choix pour devenir Premier ministre était déjà courageux. La situation politique exige encore plus d'audace, avec une décision qui n'avait jamais été envisagée auparavant…
Par moi-même, Lucie Robequain
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Le président de la République a un rôle de présidence, tandis que le chef de gouvernement est responsable de gouverner. En choisissant Gabriel Attal comme Premier ministre, Emmanuel Macron semble avoir rétabli la relation qui devrait exister entre eux. Même avant de prononcer sa déclaration de politique générale ce mardi, Gabriel Attal imprime déjà son propre style, sa méthode et ses priorités. Il pourrait dire « Lui c'est lui, moi c'est moi », comme Laurent Fabius qui avait déjà fait preuve d'audace face à François Mitterrand.
Malheureusement, Gabriel Attal n'a pas eu la période de grâce dont ont bénéficié ses prédécesseurs. Il doit déjà faire face à des tensions avec les enseignants et les agriculteurs, ce qui risque de provoquer de nouveaux conflits dans les semaines à venir. Il se rend chaque jour sur le terrain, écoute les mécontentements et fait de la politique plutôt que de se concentrer uniquement sur les aspects techniques. Pendant ce temps, Emmanuel Macron s'éloigne en se rendant à Davos, en Inde, et encore en Suède ce mardi. Il reste bien évidemment celui qui contrôle tout, en imposant le choix des ministres et du cabinet du Premier ministre. Il est également celui qui parle en premier, comme lors de sa conférence de presse il y a deux semaines.
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