Point de vue | Atos : apprendre des erreurs commises Contenu accessible uniquement aux abonnés
En ce début de l'année 2024, Atos, autrefois un leader de l'informatique français, a subi une chute spectaculaire. En seulement 5 ans, la société a vu sa valeur chuter de 97% et se retrouve aujourd'hui avec une dette de 4,6 milliards d'euros. Selon Jean-Paul Alibert, il est important de tirer des enseignements de cette longue période de déclin.
Quel sera le destin d'Atos, autrefois un leader français de l'industrie informatique ? Cette question suscite de nombreux débats dans les milieux économiques et politiques, avec des annonces, des rebondissements et des échéances à venir. L'analyse de la gestion de l'infogérance chez Atos peut nous apporter des enseignements précieux sur les raisons de sa situation actuelle. Il est important d'en tirer des leçons pour orienter nos entreprises vers des stratégies durables et fructueuses.
La croissance d'Atos a été favorisée par une stratégie d'acquisitions massives. Il est important de se questionner sur l'intégration des différentes entités suite à ces fusions, plutôt que de juger de la pertinence des acquisitions. Il est à noter qu'une réorganisation nécessite environ 25 % des ressources en temps et en énergie des équipes. Au cours des dix dernières années, Atos a connu une réorganisation annuelle, impactant significativement la valeur des différents secteurs d'activité. De plus, les multiples changements de direction ont engendré une instabilité au sein de l'entreprise.
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