Secteur industriel et des matériaux, Mersen se tourne vers le carbone vert
Mersen investit dans ses installations de production aux Etats-Unis en acquérant une petite entreprise familiale américaine, GMI, avec une partie importante de son budget de croissance externe.
Selon le site Les Echos
Greta Thunberg n'aurait pas apprécié son ancien nom. En tout cas, la militante écologiste suédoise n'avait pas encore pris conscience de l'état de la planète lorsque Carbone Lorraine a décidé de changer de nom il y a quatorze ans pour devenir Mersen, symbolisant ainsi son engagement en faveur des énergies renouvelables, des semi-conducteurs de puissance et des véhicules électriques. Cependant, malgré cela, l'entreprise semble toujours rencontrer des difficultés financières, avec une décote de valorisation boursière d'environ 20% par rapport à ses performances passées, ce qui n'a pas échappé aux investisseurs.
Une entreprise dont les ventes devraient croître de 9% par an entre 2022 et 2027, avec une marge opérationnelle à deux chiffres, est actuellement valorisée en Bourse à moins de 9 fois ses résultats attendus. Cette entreprise, qui a plus de cent ans, a débuté dans les lampes à arc et se tourne désormais vers le marché des batteries électriques. Cependant, elle est en compétition avec des entreprises plus importantes telles que STMicroelectronics (capitalisation de 17,4 milliards d'euros) et Soitec (3,7 milliards d'euros), ce qui représente un inconvénient partagé par toutes les petites entreprises cotées en Bourse, comme Mersen (763 millions d'euros).
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