Énergie nucléaire : une nouvelle réaction en série
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Prochainement à Flamanville, le 57e réacteur nucléaire français, connu sous le nom d'EPR et étant le plus puissant du parc, devrait bientôt expérimenter sa première réaction de fission nucléaire. Cependant, des désaccords politiques et des divergences au sein de la gauche laissent planer un doute sur la poursuite du programme.
Écrit par Julie CHAUVEAU
L'instabilité politique et les investissements industriels ne font généralement pas bon ménage, surtout dans le domaine délicat du nucléaire. Par coïncidence, alors que les résultats du vote de dimanche n'ont pas permis de dégager une majorité claire et que les discussions se poursuivent pour choisir le Premier ministre, l'un des projets industriels les plus anciens de France est sur le point de voir le jour. Le réacteur de nouvelle génération à Flamanville, un dossier problématique pour EDF en retard de plus de dix-sept ans et ayant coûté quatre fois plus que prévu, devrait démarrer sa production de watts dans les prochains jours avec la première réaction de fission du réacteur.
Les nouveaux membres du parlement devront se mettre d'accord sur des objectifs concernant les retraites, la gestion des déficits, l'emploi, l'amélioration de l'éducation, ainsi que sur la question de l'énergie et de la façon de répondre aux importants besoins en électricité dans les décennies à venir. La pandémie de Covid-19 a souligné à quel point les économies occidentales, les familles et les entreprises sont affectées par le prix de l'énergie. La lutte contre le changement climatique exige une réduction des émissions de CO2 et une augmentation de la production d'électricité, un consensus général à ce sujet.
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