Le retour du XV de France après son échec en Coupe du monde suscite des opinions divergentes concernant Fabien Galthié, l'ancien demi de rugby devenu sélectionneur. Malgré les critiques, il est reconduit dans ses fonctions, prônant ainsi la continuité.
De Derek Perrotte
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Il est préférable de ne pas changer une équipe qui perd. Trois mois après avoir subi une défaite amère en quarts de finale de la Coupe du monde de rugby, l'équipe de France qui jouera ce vendredi à Marseille, dans le cadre du Tournoi des Six Nations, sera très similaire à celle qui avait quitté Paris avec déception.
Ancien demi de mêlée talentueux, Fabien Galthié, qui est maintenant sélectionneur, est conscient que lorsqu'on joue avec un ballon ovale, un rebond imprévisible peut se produire rapidement. Ce jeu, inventé par les Anglais, a inévitablement une part de malice.
Pas question de tout abandonner. Il ne veut ni quitter son poste qu'il occupe depuis 2020 après l'avoir si souvent perdu, ni abandonner son groupe de jeunes joueurs talentueux, qu'il a transformé en une équipe gagnante. Il n'abandonne pas non plus son plan de jeu, ses croyances et sa méthode, qu'il a développés en se basant sur des données, sa passion, qu'il utilise pour se défendre contre toute critique.
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Le jeune homme de Cahors, qui porte des lunettes noires imposantes et qui ressemble à un designer d'intérieur parisien, continue de diriger d'une manière très autoritaire la maison bleue, grâce à un contrat renouvelé jusqu'en 2027… avant la Coupe du monde. Un bon meneur de jeu est capable de prévoir les choses à l'avance.
Peu importe les critiques qui émergent de l'Ovalie concernant son "arrogance", son "ton abrupt", et son "incapacité à se remettre en question" suite à l'affront subi par la Nation. Dans un pays qui valorise les moments conviviaux après les matchs, les accents chantants et les images idylliques, son discours technique et jargonisé, où les "remplaçants" sont maintenant appelés les "finisseurs", agace. L'ancien joueur international Richard Dourthe, expert en la matière, a déclaré qu'il prenait les gens pour des idiots.
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Le coach évite les critiques de la même manière que le joueur évitait les adversaires en slalomant. Il affirme être à l'aise avec les critiques. Malgré la reconnaissance unanime de ses compétences en tant qu'entraîneur, l'homme, tout comme le joueur auparavant, a toujours suscité des opinions divergentes. En 2002, il a été élu meilleur joueur du monde par l'IRB… mais seulement considéré comme le deuxième meilleur joueur français par "Midi olympique".
Derek Perrotte.
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L'ancien joueur de rugby, Fabien Galthié, est maintenant entraîneur et il suscite des opinions divergentes parmi les amateurs de rugby. Certains le soutiennent, tandis que d'autres remettent en question ses méthodes et ses décisions.
Amélie Oudéa-Castéra, une joueuse de tennis,
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