Robert Fico, le politicien slovaque controversé
Connue pour ses positions pro-russes, anti-vaccins, et pour faire face à des poursuites judiciaires, l'ancien Premier ministre de la Slovaquie pourrait faire son retour au pouvoir après les élections législatives de samedi.
Par moi, Derek Perrotte
Le nom de cette personne est "Fitso" et il rime avec "démago". Robert Fico, âgé de 59 ans, pourrait revenir au poste de Premier ministre de Slovaquie, où il a déjà exercé de 2006 à 2010 et de 2012 à 2018. Son parti, le Smer, qui se dit social-démocrate mais qui est très proche de l'extrême droite, est en tête des sondages pour les élections législatives de ce samedi, avec 20% des intentions de vote. Ce n'est pas suffisant pour gouverner seul, mais une coalition avec des partis tels que les extrémistes de Republika et le Parti national slovaque, auxquels il fait signe, pourrait être formée et ainsi lui permettre de prendre le pouvoir.
Aversion envers les journalistes
Si jamais il revenait au pouvoir, il userait de ses propres moyens. Il est poursuivi pour avoir créé une "organisation criminelle" qui a manipulé la police et l'administration lorsqu'il était au pouvoir. Cet amateur de voitures rapides est vivement encouragé à faire taire certains juges.
Ces individus habillés en tenue religieuse, cela irrite cette personne qui est contre les droits des LGBT. De même pour les Roms, qui, selon lui, ne font que profiter des aides sans rien faire. Il en est de même pour les musulmans, qu'il souhaiterait voir surveiller un par un. Il refuse également d'accueillir les migrants. Il considère la présidente Caputova comme étant sous l'influence de Washington. Il qualifie les journalistes de personnes fourbes et trompeuses.
Les populistes sont considérés comme les plus mauvais. En 2018, il a été contraint de quitter son poste en raison des manifestations provoquées par l'assassinat du journaliste Jan Kuciak, qui était un expert dans le domaine des liens entre la mafia et la politique. Au lieu de chercher la vérité, Robert Fico préfère promouvoir des théories conspirationnistes. Il est contre la vaccination et le port du masque, et il répète que les élections seront truquées.
Favorable à la Russie, il souhaite interrompre l'aide militaire de la Slovaquie à l'Ukraine voisine. Il prévoit également de plaider pour la levée des sanctions contre Moscou lors de sa visite à Bruxelles, ce qui serait une surprise pour les 27 membres présents. Ses années passées à la Cour européenne des droits de l'Homme, de 1994 à 2000, sont désormais loin derrière lui.
Derek Perrotte est un
Comment s'adapter dans un environnement complexe ?
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